
Pourquoi doit-il y avoir des principes à respecter?
Ces 10 paroles (les dix commandements) résument tout ce que l’être humain doit comprendre et souhaiter pour l’univers. Elles sont la révélation de l’Être suprême, Celui dont nul ne peut mettre en doute l’existence puisqu’il n’avait pas de Nom prononçable, YHVH-Adonaï, l’Être qui était, est, sera et fait être. Il est l’Innommé, Innommable. Il est l’Elohim (Dieu) des 3 religions monothéistes les plus connues, c’est-à-dire: le judaïsme, le christianisme, et l’Islam. Toutes trois doivent être réunis dans un même élan, une même mission vers IHVH-Adonaï (Dieu ou Allah) pour établir sur terre Son royaume. Si chacune reste isolée des autres, elle perd son but et sa nature. Il faut arrêter d’enseigner le mépris de l’autre dans son identité propre, le mépris détourne de la vérité (émeth) et de la paix (shalôm). Les guerres entre ces trois religions font qu’elles violent les 10 Paroles du Mont Sinaï. Les 10 paroles s’adressent à l’humanité entière du fait qu’elles résument en quelques phrases la condition humaine et les conditions de survie de l’humain, c’est-à-dire les conditions de maintien et de respect de l’humain. Ces paroles, en effet, différencient l’humain du primate régi par l’instinct.
Les 10 commandements ou dix paroles comme les hébreux les appelaient
- Moi-même, YHVH-Adonaï, ton Élohim qui t’a fait sortir de la terre de Misraîm, de la maison des serfs, il ne sera pas pour toi d’autres Élohîm contre mes faces.
- Tu ne feras pour toi sculpture ni toute image de ce qui est dans les ciels en haut, sur la terre en bas, et dans les eaux sous terre. Tu ne te prosterneras pas devant elles et ne les serviras pas. Oui, moi-même, HYVH-Adonaï, ton Elohîm, Él ardent, je sanctionne le tort des pères sur les fils, jusqu’au troisième et au quatrième cycle pour mes haineux, mais je fais chérissement jusqu’au millième à mes amants, aux gardiens de mes ordres.
- Tu ne porteras pas le nom de YHVH-Adonaï, ton Elohîm, en vain car YHVH-Adonaï, ton Elohîm, n’innocente pas qui porte son nom en vain.
- Souviens-toi du jour du shabbat pour le consacrer. Tu travailleras six jours: fais tout ton ouvrage. LE septième jour, shabbat pour YHVH-Adonaï ton Elohîm, tu ne feras aucun ouvrage, toi, ton fils, ta fille, ton serviteur, ta servante, ta bête, l’étranger qui est en tes portes.
- Glorie ton père et ta mère pour que se prolongent tes jours sur la glèbe que YHVH-Adonaï, ton Elohîm te donne.
- Tu n’assassineras point
- Tu n’adultéreras pas
- Tu ne voleras pas
- Tu ne répondras pas contre ton compagnon en témoin de mensonge
- Tu ne convoiteras pas la maison de ton compagnon. tu ne convoiteras pas la femme de ton compagnon, son serviteur, sa servante, son bœuf, son âne, ni tout ce qui est à son compagnon.

Un Dieu se connaît d’abord par son nom
Élohîm se révèle par le pronom de la première personne du singulier, Anokhi, que nous traduisons « Moi-même », pour le distinguer de ani, « moi », dont il est la forme emphatique. Élohîm se présente en tant que Personne. Il est doué de parole et dit « Je ». Il ouvre un dialogue avec l’humanité entière à travers ses prophètes (Navihim) et ses Écrits. Élohîm a secouru les hébreux à travers Moshè (Moïse), en les libérant de l’esclavage au Pays d’Égypte (Misraîm). Le nom Élohîm évoque d’abord une idée de force vitale, la racine de ce mot désignant le bélier ou le chêne, la puissance, la volonté suprême. Ce nom désigne aussi les dieux des panthéons païens. En effet, le substantif Élohîm est, en hébreu, un pluriel comme la vie en ses faces multiples. L’hébreu emploie plutôt le nom d’Éloha pour désigner ce Dieu présent à toutes les heures de sa vie. YHVH est le Tétragramme, le nom propre de Dieu. Ce nom qui revient plus de 6800 fois dans la Bible traduit généralement par le mot Éternel.
Un des Sopherîm s’approche de lui; il les entend discuter, et pénètre que Iéshoua‘ leur a bien répondu. Il l’interroge: « Quelle est la première de toutes les misvot ?»
Marc 12:28-31, version Bible Chouraqui
Iéshoua‘ répond: « La première est: Entends Israël, IHVH-Adonaï, notre Elohîms, IHVH-Adonaï un, et tu aimeras IHVH-Adonaï ton Elohîms de tout ton coeur, de tout ton être, de toute ton intelligence, et de toute ton intensité.
Et la deuxième est: Aime ton compagnon comme toi-même. De mitsva plus grande, il n’en est pas. »
Jésus et la Torah
Jésus est venu accomplir la Torah et non l’abolir (ou s’en affranchir) les enfants de Dieu doivent donc respecter ces 10 commandements. Voir Matthieu 8:4, Jésus dit à celui qu’il vient de guérir d’offrir le don que Moïse A PRESCRIT et 23:28 où Jésus accuse les Sadducéens et les Pharisiens d’être sans torah mot grec Anomia qui doit être traduit par violation de la loi ou comme la version Chouraqui sans tora. La tora est plus que la loi des juifs mais les paroles vivantes de Dieu, nous devons les méditer tous les jours.
Le judaïsme, le christianisme, l’islamisme doivent s’universaliser et non s’uniformiser. Ils doivent se respecter et dialoguer. L’universalisme c’est trouver les points communs entre eux et s’unifier et non pas essayer d’uniformiser ou transformer l’autre. Les points communs sont les 10 commandements, la reconnaissance d’un Dieu unique, l’établissement de tribunaux, ect.
« Ne fais pas à ton prochain tout ce qui est odieux pour toi ; en cela réside toute la loi ; le reste n’est qu’explication »
-Rabbi Hillel
SHALOM à tous!
Texte tiré du livre : Les dix commandements aujourd’hui, d’André Chouraqui ISBN: 2-266-11947-8.
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