
Voici le Psaume 27 traduit littéralement par André Chouraqui
27:1 De David. YHVH-Adonaï, ma lumière, mon salut, de qui frémirai-je?
לְדָוִ֨ד ׀ יְהֹוָ֤ה ׀ אוֹרִ֣י וְ֭יִשְׁעִי מִמִּ֣י אִירָ֑א יְהֹוָ֥ה מָעוֹז־חַ֝יַּ֗י מִמִּ֥י אֶפְחָֽד
27:2 À l’approche contre moi, des malfaiteurs, pour manger ma chair, mes oppresseurs, mes ennemis trébuchent ; eux, ils tombent.
(ב) בִּקְרֹ֤ב עָלַ֨י ׀ מְרֵעִים֮ לֶאֱכֹ֢ל אֶת־בְּשָׂ֫רִ֥י צָרַ֣י וְאֹיְבַ֣י לִ֑י הֵ֖מָּה כָשְׁל֣וּ וְנָפָֽלוּ
27:3 Si un camp campait contre moi, mon cœur ne frémirait pas; si une guerre se levait contre moi, en cela je serais assuré.
(ג) אִם־תַּחֲנֶ֬ה עָלַ֨י ׀ מַחֲנֶה֮ לֹא־יִירָ֢א לִ֫בִּ֥י אִם־תָּק֣וּם עָ֭לַי מִלְחָמָ֑ה בְּ֝זֹ֗את אֲנִ֣י בוֹטֵֽחַ
27:4 Un, je questionne YHVH-Adonaï et je lui demande d’habiter la maison de YHVH-Adonaï tous les jours de ma vie, de contempler l’agrément de YHVH-Adonaï, de visiter son palais.
(ד) אַחַ֤ת ׀ שָׁאַ֣לְתִּי מֵֽאֵת־יְהֹוָה֮ אוֹתָ֢הּ אֲבַ֫קֵּ֥שׁ שִׁבְתִּ֣י בְּבֵית־יְ֭הֹוָה כׇּל־יְמֵ֣י חַיַּ֑י לַחֲז֥וֹת בְּנֹעַם־יְ֝הֹוָ֗ה וּלְבַקֵּ֥ר בְּהֵֽיכָלֽוֹ
27:5 Oui, il me recèle en son repaire le jour du malheur; il me voile sous le voile de sa tente, il m’exalte sur le roc.
(ה) כִּ֤י יִצְפְּנֵ֨נִי ׀ בְּסֻכֹּה֮ בְּי֢וֹם רָ֫עָ֥ה יַ֭סְתִּרֵנִי בְּסֵ֣תֶר אׇהֳל֑וֹ בְּ֝צ֗וּר יְרוֹמְמֵֽנִי
27:6 Maintenant, il exalte ma tête contre mes ennemis autour de moi. Je sacrifie dans sa tente des sacrifices d’ovation. Je poétise et chante IHVH-Adonaï.
(ו) וְעַתָּ֨ה יָר֪וּם רֹאשִׁ֡י עַ֤ל אֹיְבַ֬י סְֽבִיבוֹתַ֗י וְאֶזְבְּחָ֣ה בְ֭אׇהֳלוֹ זִבְחֵ֣י תְרוּעָ֑ה אָשִׁ֥ירָה וַ֝אֲזַמְּרָ֗ה לַֽיהֹוָֽה
Prière de David
27:7 YHVH-Adonaï entends ma voix! Je crie, gracie-moi, réponds-moi!
(ז) שְׁמַע־יְהֹוָ֖ה קוֹלִ֥י אֶקְרָ֗א וְחׇנֵּ֥נִי וַֽעֲנֵֽנִי
27:8 À toi, mon cœur dit: »Cherche mes faces. » Je cherche tes faces, YHVH-Adonaï!
(ח) לְךָ֤ ׀ אָמַ֣ר לִ֭בִּי בַּקְּשׁ֣וּ פָנָ֑י אֶת־פָּנֶ֖יךָ יְהֹוָ֣ה אֲבַקֵּֽשׁ
27:9 Ne me voile pas tes faces! Ne repousse pas ton serviteur avec fureur: tu es mon aide! Ne me lâche pas, ne m’abandonne pas, Élohim de mon salut!
(ט) אַל־תַּסְתֵּ֬ר פָּנֶ֨יךָ ׀ מִמֶּנִּי֮ אַ֥ל תַּט־בְּאַ֗ף עַ֫בְדֶּ֥ךָ עֶזְרָתִ֥י הָיִ֑יתָ אַֽל־תִּטְּשֵׁ֥נִי וְאַל־תַּ֝עַזְבֵ֗נִי אֱלֹהֵ֥י יִשְׁעִֽי
27:10 Oui, mon père et ma mère m’ont abandonné: YHVH-Adonaï me recueille.
(י) כִּֽי־אָבִ֣י וְאִמִּ֣י עֲזָב֑וּנִי וַֽיהֹוָ֣ה יַאַסְפֵֽנִי
27:11 Enseigne moi ta route, YHVH-Adonaï, mène-moi sur la voie de la plaine, à cause de ceux qui me fixent.
(יא) ה֤וֹרֵ֥נִי יְהֹוָ֗ה דַּ֫רְכֶּ֥ךָ וּ֭נְחֵנִי בְּאֹ֣רַח מִישׁ֑וֹר לְ֝מַ֗עַן שֽׁוֹרְרָֽי
27:12 Ne me donne pas à l’être de mes oppresseurs; oui, ils se lèvent contre moi, les témoins du mensonge; ils insufflent la violence.
(יב) אַֽל־תִּ֭תְּנֵנִי בְּנֶ֣פֶשׁ צָרָ֑י כִּ֥י קָמוּ־בִ֥י עֵדֵי־שֶׁ֝֗קֶר וִיפֵ֥חַ חָמָֽס
27:13 Sinon… J’adhère pour voir le bien de YHVH-Adonaï sur la terre des vivants.
(יג) לׅׄוּׅׄלֵׅ֗ׄאׅׄ הֶ֭אֱמַנְתִּי לִרְא֥וֹת בְּֽטוּב־יְהֹוָ֗ה בְּאֶ֣רֶץ חַיִּֽים
27:14 Espère YHVH-Adonaï! Que ton cœur soit ferme et fort. Espère YHVH-Adonaï!
(יד) קַוֵּ֗ה אֶל־יְ֫הֹוָ֥ה חֲ֭זַק וְיַאֲמֵ֣ץ לִבֶּ֑ךָ וְ֝קַוֵּ֗ה אֶל־יְהֹוָֽה
Ce Psaume est récité maintenant chaque matin par les Juifs du monde entier durant les Jours Redoutables, יָמִים נוֹרָאִים, (yamim Noraïm) pendant tout le mois d’Eloul et pendant les 10 jours de Pénitences. Mais le Psaume 51 serait plus apte à inciter au repentir. Le Psaume 27 ne parle pas de repentir mais il combat le péché en montrant comment l’éviter à la source. Voir livre : La bible commentée Tehilim, édition Artscroll Tanach Series, p.327.
Réflexions verset 1: De David. YHVH-Adonaï, ma lumière, mon salut, de qui frémirai-je?
La protection divine est proportionnelle à notre attachement à Adonaï, plus nous sommes attachés à Adonaï, plus nous sommes protégés. Nous sommes protégés de l’ennemi extérieur ou intérieur à nous. Cet ennemi intérieur est tout ce qui est un obstacle, un piège ou un idole donc tout ce qui prend la place d’Adonaï dans notre vie ou ce qui nous sépare de lui.
Selon certains commentateurs la véritable prière (téphilah) est celle qui demande à Adonaï d’être toujours attaché à Lui, accroché à Lui, collé à Lui. Ainsi arriveront, par la suite toutes les bénédictions. Donc, en résumé il ne faut pas demander toutes sortes de choses à Adonaï mais de demander simplement de nous garder près de lui.
David semble exprimer qu’il peut parfois y avoir ténèbres en nous ou extérieure à nous et ce qui chasse les ténèbres c’est Adonaï source de lumière, Créateur de la lumière. Aucun homme ne peut être source de lumière pour notre âme car il n’est pas le créateur de la lumière. Selon Radak David décrit le salut comme étant lumière.
L’expression Mon salut: Le Midrach Vayikra Raba 21,3 explique: »Dieu est יִשְׁעִי mon salut, à Yom Kipour. » Après avoir perçu la lumière et la vérité à Rosh Hachana, l’âme aspire à une repentance totale et à une purification radicale de la faute. Ceci exige une aide divine spéciale que Dieu accorde le Jour du Pardon, lorsqu’Il propose à l’être humain purification et salut.
Vocabulaire:
אוֹרִ֣ or : lumière
Réflexions verset 2: À l’approche contre moi, des malfaiteurs, pour manger ma chair, mes oppresseurs, mes ennemis trébuchent ; eux, ils tombent.
Il faut faire tomber chaque obstacle en nous qui nous empêche d’avancer sur le chemin de la vie. Il semble y avoir 3 sortes d’obstacles en nous. Quels-sont-ils selon le psaume 27?
Vocabulaire:
מְרֵעִים֮ méréim: malfaiteurs, צָרַ֣ stara: oppresseurs, אֹיְבַ֣ oyève: ennemis.
Réflexions verset 3: Si un camp campait contre moi, mon cœur ne frémirait pas; si une guerre se levait contre moi, en cela je serait assuré.
Notre propre guerre intérieure, ce combat intérieur ne doit pas nous effrayer mais je dois avoir confiance en moi et en cette lumière intérieure qui me guide, cette lumière divine. Plus je laisse la place à Adonaï, cette lumière originelle, plus la crainte des obstacles diminue.
Vocabulaire:
מִלְחָמָ֑ה mil’hama: combat, guerre
Réflexions verset 4 : Un, je questionne YHVH-Adonaï et je lui demande d’habiter la maison de YHVH-Adonaï tous les jours de ma vie, de contempler l’agrément de YHVH-Adonaï, de visiter son palais.
Selon moi, je dois toujours questionner Adonaï pour les décisions de ma vie. Je pense que la maison de Adonaï est une synagogue à notre époque. Notre maison peut être aussi un lieu pour contempler Adonaï. Contempler Adonaï c’est prier, étudier le Tanakh, chanter des chants pour Adonaï. La présence de Adonaï est parmi nous peut importe où nous nous trouvons. Sa présence nous donne la tranquillité de l’être même dans les moments les plus durs.
D’après le Rambam (Hilkhot Techouva 8,4), tous les lieux cités dans ce verset se réfèrent non à ce monde-ci, mais à la béatitude de l’au-delà. Le monde à venir est décrit en plusieurs expressions métaphoriques comme la montagne de Hachem, l’endroit de Sa sainteté, le chemin du sacré, les parvis de Hachem, les délices de Hachem, la tente de Hachem, le Sanctuaire de Hachem, la Maison de Hachem et la porte de Hachem.
Vocabulaire :
לְבַקֵּ֥ר lévaqèr : ce mot ne veut pas seulement dire visiter (son palais) mais aussi veut dire matin. Car le matin est le moment idéal pour prier et converser avec Adonaï.
חֲז֥וֹת hazot: contempler, regarder
בַקֵּ֥ר baqèr: agrément, admirer
שְׁאֵלָה sheèlah: requête exprimée, questionnement
בַּקָשָׁה baqashah: désir inexprimé
Réflexions verset 5: Oui, il me recèle en son repaire le jour du malheur; il me voile sous le voile de sa tente, il m’exalte sur le roc.
Adonaï est mon rocher, celui sur qui je peux compter. Il me met hors d’atteinte pour ceux qui sont contre moi. Je dois remercier Adonaï même pour ceux qui s’oppose à moi car ils me font grandir et tout est pour mon bien.
Le voile fait une séparation entre moi et l’autre. Chouraqui a bien rendu la traduction car le mot hébreu : סְתִּרֵ se répète 2 fois donc il me voile sous le voile est très bien rendu. Ce mot veut dire aussi secret, cachette, refuge, abri.
Vocabulaire : רוֹמְמֵֽ romemé, exalter, louer, dresser, chant de louange. La racine du mot évoque le fait de se lever.
סֻכֹּה֮ soukoh: abris, repaire, hutte, tente, dans les vignes.
צְפְּנֵ֨ stépené: cacher, dissimuler, conserver, préserver, tenir en réserve.
Réflexions verset 6: Maintenant, il exalte ma tête contre mes ennemis autour de moi. Je sacrifie dans sa tente des sacrifices d’ovation. Je poétise et chante IHVH-Adonaï.
Après avoir été exalté sur le rocher, la tête, la partie la plus haute du corps, cela nous place beaucoup plus haut que nos ennemis et on peut les voir venir de loin. Cette distance créée est importante pour chacun de nous. Ces ennemis intérieurs ou extérieurs sont donc vaincus métaphoriquement ce qui engendre une joie et une paix intérieure. Cette joie et paix doit être exprimée de façon concrète en chants et poèmes que l’on récite avec notre coeur et sincérité.
Vocabulaire : תְרוּעָה terouah: ovation, acclamation, exprime une joie bruyante et exubérante.
אָשִׁרָה ashirah: je veux chanter, poétiser
אֲזַמְרָה azamrah: je veux psalmodier, chanter.
Réflexions verset 7: YHVH-Adonaï entends ma voix! Je crie, gracie-moi, réponds-moi!
Dans ce passage chaque être humain veut que Adonaï entende sa voix. Dans les moments plus difficile, nous pouvons crier à Dieu/Adonaï, ce cri de douleur qui parfois sort exprime notre désarrois, Adonaï est en nous et nous entends et nous réponds.
Selon Otsar Ne’hmad: David semble avoir perdu l’immense confiance qu’il avait dans les versets précédents. Le plus difficile des combats est celui de l’être humain contre son mauvais penchant et il lui faut une aide sans précédent. Yossef Tehilot ajoute dans son livre Tehilat Hachem: David supplie Adonaï, son côté miséricordieux. Il se rend compte que, s’il est jugé strictement, il ne méritera pas d’être pardonné. Tout ce qu’il peut faire , c’est de crier sans paroles, avec sa voix ( קוֹל ), pour implorer qu’on l’aide.
Sur le mot Shema,
Rabbi Debra Robbins dit:
Je vois les trois lettres hébraïques familières: Shin, mem, ayin. Je lis un mot: Shema. Je traduis en un mot: Entends. Et comme un pilot automatique je me lance dans la récitation la plus centrale, la plus prononcée, la plus essentielle, le mot le plus essentiel, la prière, l’affirmation, le mantra de la vie juive, connu comme le mot d’ordre de notre foi: Le Sh’ma.
Sh’ma Yisrael Adonai Eloheinu Adonai Echad.
Hear, Israel, Adonai our God, Adonai is One.
L’après-midi de Yom Kippour, dans l’histoire de Jonas, un appel aux marins, un cri du ventre de la baleine. Celui qui a refusé d’entendre l’appel de Dieu, appelle maintenant Dieu. Dieu entend la voix du prophète réticent et lui donne une autre chance. La voix humaine s’élève, la repentance est possible, nous les humains, nous pouvons changer.
Vocabulaire : שְׁמַע shema: entends, écoute
קוֹל qol: voix
אֶקְרָ֗א équera: je crie
חָנָה hanah: grâce
Réflexions verset 8: À toi, mon cœur dit: »Cherche mes faces. » Je cherche tes faces, YHVH-Adonaï!
בַּקְּשׁ֣וּ פָנָ֑י se traduit littéralement par recherchez Ma face. Avant de rechercher le visage de Dieu, on doit d’abord se purifier et débarrasser son propre visage de toute souillure afin de s’assurer qu’on porte encore sur ses traits l’apparence du צֶלֶם אֱלֹהִים, l’image de Dieu (‘Ets Hada’at Tov).
Vocabulaire : פָנָ֑ pana: face
בַּקְּשׁוּ baqeshou: recherchez
לֵב lève: coeur
Réflexions verset 9: Ne me voile pas tes faces! Ne repousse pas ton serviteur avec fureur: tu es mon aide! Ne me lâche pas, ne m’abandonne pas, Élohim de mon salut!
Troisième répétition du mot faces qui semble vraiment connoter l’importance que ce mot a. Nous savons que Dieu n’a pas de visage mais le langage hébraïque est très imagé. Le fait de savoir que le visage de Dieu est tourné vers nous indique une bonne chose tandis que si le visage se détourne ce n’est pas bon. De plus le fait que le salut vient de Dieu démontre bien que le salut ne peut venir d’un homme. Le Créateur seul peut le faire.
Dieu a dit dans le jardin d’Eden, Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; Je lui fabriquerai un EZeR (עזר) k’negdo, une aide appropriée. Peut-être qu’Adam a appelé Eve, « Mon aide! » lors de leur première rencontre, reconnaissant de ne plus être seul. Ou peut-être qu’Eve a crié : « Mon aide ! » pour attirer l’attention d’Adam, quand elle avait peur.
Vocabulaire :
עַ֫בְדֶּ֥ avedè: serviteur
עֵזֶר ezer: secours, aide
יִשְׁעִי yishi: salut
Réflexions verset 10: Oui, mon père et ma mère m’ont abandonné: YHVH-Adonaï me recueille.
Souvent les parents laissent leurs enfants lorsqu’adulte et ils sont laissés selon leurs propres moyens. Dieu est toujours là pour nous accueillir, il est notre soutien et nous ne sommes jamais seuls.
Vocabulaire :
עֲזָב֑וּ azavou: abandonné
Réflexions verset 11: Enseigne moi ta route, YHVH-Adonaï, mène-moi sur la voie de la plaine, à cause de ceux qui me fixent.
Il y a beaucoup de routes qui mènent à Dieu, chacun doit trouver le sien. Certaines routes mènent directement à Dieu d’autres indirectement. Nous devons faire preuve de tolérance envers les autres et les respecter dans leurs choix. Qui sont ceux qui le fixent? Probablement ceux qui sont contre lui et le surveille pour voir s’il va chuter ou faire quelque chose de mal. Il faut faire de notre mieux et vouloir servir Dieu encore mieux.
Vocabulaire :
דֶּרֶךְ dèrèkh: chemin
אֹרַח orah: voie, chemin, voyager, marcher, voyageur, comportement, conduite, circonstances de la vie.
מִישׁוֹר mishor: droiture, droit, plaine.
Réflexions verset 12: Ne me donne pas à l’être de mes oppresseurs; oui, ils se lèvent contre moi, les témoins du mensonge; ils insufflent la violence.
insuffler la violence est très fort ici, on a pas toujours à faire avec des gens violents mais parfois peuvent l’être verbalement. Ici, David ne veut surtout pas être la proie de ses oppresseurs qui dénotent une lourdeur. Il y a 3 niveaux, ils se lèvent, racontent des mensonges et insuffle une violence. Il y a un mouvement de violence qui se dégage et parfois il n’y a que Dieu qui peut intervenir. Nous devons faire confiance à Dieu et il dirigera aussi nos décisions pour nous sortir d’un pétrin.
Vocabulaire :
צָרָי staraï: adversaires, oppresseurs
שֶׁקֶר shèqèr: mensonge
חָמָס hamasse: violence
Réflexions verset 13: Sinon… J’adhère pour voir le bien de YHVH-Adonaï sur la terre des vivants.
L’adhérence, est émouna en hébreu et c’est une certitude que Adonaï est avec nous. Cette émouna nous maintien en vie t nous garde sur le droit chemin. Le désir de David est que la bonté de Adonaï soit sur la terre et selon Radak Aba, la terre des vivants est Israël, tandis que Metsoudat Tsion dit que c’est ce monde-ci qui est appelé la terre de la vie (des vivants pour être plus littéral).
Selon Rachi: N’eût été ma foi (émouna), ces faux témoins m’auraient détruit depuis longtemps; mais je n’ai jamais cessé de me croire digne, moi aussi, d’une part dans le monde à venir, si bien que je n’ai tenu d’eux aucun compte et que j’ai continué à servir Dieu avec ferveur.
Vocabulaire :
חַיִים hayim: vivants
Sources:
Voir livre : La bible commentée Tehilim, édition Artscroll Tanach Series, p.327
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